Karkwa ou les lucioles et le papillon de nuit

Lumières-lucioles, Louis-Jean Cormier et autres jolies photos.

Karkwa ou les lucioles et le papillon de nuit

Je ne sais pas pourquoi, peut-être que je descends du papillon de nuit, mais les lumières qui ressemblent à des lucioles me fascinent. Je suis comme attiré. Je les regarde et je n’ai plus besoin de rien.

Bref, on les reverra cet été, sans doute. Il y a en d'autres personnages récurents, comme le journalistes qui est expert dans l'art de travailler avec son laptop sur sa cuisse. Mon ami Yves B. Lui, il doit descendre du flamant rose. 🦩

Un vrai magicien de l'équilibre des portables.

Saucette en showssettes

Si je travaillais aujourd'hui c'était pas pour couvrir du baseball. Oh non ! C'était parce qu'il y avait Karkwa à Saucette en Showssettes. Étrange nom de festival, on est d'accord. C'est sympa, même si c'est pas facile de pas zozotter.

Karkwa sur la rue Laval

Donc, l'affectation c'était de couvrir le show de Karkwa, avec l'ambiance du festival. Je suis arrivé pendant la première partie. Le couleur, un groupe d'électro-pop.

Pendant que Le Couleur était sur scène, Isabel, l’organisatrice en chef de tout ce qui se passe de cool au centre-ville, et accessoirement proprio d’un resto sur la rue Laval, le CoqLicorne, vient me voir pour m’offrir d’aller en coulisses. Très peu d’intérêt sur le coup. J’ai continué à faire le papillon de nuit.

Fait que, Karkwa...

J’avais l’ambiance, bu une bière, les lumières-lucioles et la bibitte bleue. Il manquait juste une chanson du band à Louis-Jean pour finir le travail. Et là, je me souviens de l’offre d’accès aux coulisses. Je me dis que je pourrais aller flâner là en espérant ramasser quelque chose d’unique.

J’y vais, je m’assois derrière la bécosse des artistes et j’attends. Il y a un vieux miroir pourri qui traîne. Les artistes arrivent. Je m’organise pour que Louis-Jean soit au milieu du reflet et voilà, j’ai ça. Ce n’est pas fantastique, mais c’est unique. Mission accomplie, mais bon…

Backstage, ce n’est pas là que ça se passe.

Le fantastique, c'est sur la scène qu'il se produit.

et quand on regarde la foule, on ne voit qu'un assemblage de tête dans un décor, mais c'est autant d'humains sous les lumières-lucioles...

...et quand on prend le temps de s'y mêler, qu'on regarde derrière ce que c'est une foule. On trouve des gens, des gens qui s'aime ou des gens à aimer.

P.S. J'ai terminé ma probation avec le service de distribution de courriel. Je devais envoyer beaucoup pendant trois jours. Je vais reprendre un rythme normal et publier quand j'ai du matériel intéressant seulement.